Nous atterrissons à Praia, capitale de l'île de Santiago, et, sans tarder, nous empruntons ses routes pavées. Côté mer, la houle permanente de l'Atlantique découpe la côte en une succession de criques et de plages. Évidemment, l'activité principale des petits ports est la pêche encore très artisanale. Côté montagne, l'origine volcanique du relief a découpé des crêtes acérées où se perchent de façon étonnante une multitude de hameaux. Des canyons escarpés dévalent jusqu'à la mer. Parfois au fond des vallées s'installent cocotiers et bananiers. Partout, la terre est aride : on se demande ce que vaches, chèvres et ânes trouvent à se mettre sous la dent. La canne à sucre profite du moindre petit lopin de terre suspendu et nous, nous profitons du « grogue », apéritif local au rhum et au citron !!!

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Île de Maio

Un vol de 10 minutes depuis Praia et nous voilà dans l’île de Maio. C'est une petite île plate et aride dont l'origine volcanique ne se découvre qu'au centre où pointent quelques monts culminant à 437 mètres. Les eaux turquoises de l'Atlantique et ses rouleaux sont son principal atout. Pour la découvrir nous en faisons le tour en quad (no comment!!!) de village en village. La vie s'écoule nonchalamment et toujours avec le sourire.

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Île de Fogo

Nous rejoignons cette île de feu en avion depuis Praia. Dès notre sortie de l'aéroport nous gagnons les hauteurs à travers les petits villages pour atteindre la caldeira où trône le volcan Fogo. Nous grimpons vers le petit Pico à travers les coulées successives qui ont détruit, fin 2014, début 2015, les 2 villages installés dans la caldeira. Les maisons comprimées ou ensevelies par la lave, la noirceur ambiante laissent imaginer le chaos qui a suivi l'éruption. Pourtant, la vie reprend malgré tout : les pieds de vigne, les figuiers repartent, les habitants reconstruisent leurs maisons au dessus du champ de lave. Le lendemain, c'est aux 2829 mètres d'altitude du volcan que nous nous attaquons : montée soutenue et descente rapide et ludique dans les pentes de scories. Pour notre dernier jour nous quittons la caldeira pour descendre sur ses pentes raides couvertes de forêts puis de riches cultures, caféiers, bananiers, papayers, etc... jusqu'à l'océan bien agité !

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Île de Santo Antao

C'est à pied que nous visitons cette nouvelle île au spectaculaire relief volcanique : 4 jours de randonnée itinérante à travers des montagnes aux parois abruptes, aux arêtes effilées et entaillées de canyons profonds. Les chemins dallés dévalent ou grimpent en lacets des pentes vertigineuses. Les hommes, ici, sont des bâtisseurs de murs de pierres sèches et amènent l'eau par des kilomètres de canaux suspendus jusqu'à d'étroites terrasses accrochées aux versants. Au détour d'un chemin, on est toujours surpris de découvrir le vert des cultures de bananiers, de cannes à sucre, de patates douces, d'ignames et autres légumes au milieu de l'aridité ambiante. Cette splendide randonnée se termine au bord de l'océan déchaîné.

Nous consacrons une journée à marcher au long de la vallée de Paul, la vallée verte de l’île. Ici, l'eau abondante permet toutes les cultures qui s'étagent toujours en multiples terrasses sur les pentes. Le va et vient permanent des habitants anime des chemins se faufilant parfois sur d'étroites arêtes.

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Pour la fin du séjour sur Sao Antao nous allons explorer la partie occidentale la plus aride de l’île : des paysages désertiques battus par le vent et au bout d'une longue piste chaotique, loin de tout, le surprenant petit vallon verdoyant de Tarrafal débouchant sur un océan furieux.

Île de Sao Vicente

Cette île au charme moins évident que les autres vaut surtout pour ses 2 célébrités : son carnaval de mardi gras et sa chanteuse internationale Cesaria Evoria. Le port de Mindelo, cependant, est une ville agréable aux bâtiments coloniaux colorés animée chaque matin par son marché aux poissons. Pour le carnaval un long défilé mêle chars à thèmes divers, danseuses à plumes et à paillettes, musiciens et chacun peut aussi y exprimer ses fantaisies au son d'une musique tonitruante.

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Île de Santiago

Notre séjour au Cap Vert s'achève sur l'île de Santiago. Nous logeons au cœur de Praia, la capitale actuelle, ce qui nous permet de découvrir sa vie quotidienne, les petits métiers, le marché où nous avons la chance d'assister, dans une ambiance joyeuse et bruyante, à une séance de « Batuque », danse traditionnelle des esclaves venus d'Afrique. Un « aluguer », minibus public, nous emmène à Cidade Velha, ancienne capitale, aujourd'hui petite cité tranquille du bord de mer surmontée par la forteresse Sao Filipe.